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Главная » 2010 » Декабрь » 2 » L’éthique chevaleresque
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L’éthique chevaleresque
La chevalerie n’est pas héréditaire. C’est l’aptitude à être chevalier qui l’est. La chevalerie s’acquiert par l’adoubement. Elle se mérite par le respect d’une éthique qui repose essentiellement sur deux vertus : la prouesse et la largesse. La première associe vaillance et loyauté : vaillance dans le combat, mais aussi dans la vie quotidienne ; loyauté envers son seigneur, son roi, sa dame ; le preux chevalier des chansons de geste est « sans peur et sans reproche », comme l’est encore le chevalier Bayard au XVIe siècle. La largesse comprend la prodigalité, la générosité, le faste. Dépenser sans compter, mais aussi être généreux envers ses adversaires, envers les faibles, tel est le code de l’honneur chevaleresque. Le chevalier a maintes occasions de prouver ses qualités, dans les tournois ou à la guerre, à la croisade ou dans les fêtes, sur les chemins ou auprès des dames, dans les châteaux. Tous ces sentiments se fondent dans la courtoisie, qui correspond très précisément au transfert de la notion de service. Il s’agit désormais de servir sa dame et de lui obéir en toute circonstance. La fusion de la noblesse et de la chevalerie a entraîné la diffusion des modèles chevaleresques. Une « idéologie » de classe se forme, qui donne à la noblesse une plus grande cohésion et qui dresse entre elle et le commun une barrière infranchissable. Roman courtois, épopée, poésie lyrique sont littérature de noble, non de vilain. Si l’éthique chevaleresque a pu apparaître rétrospectivement comme intemporelle et invariable, elle s’est en fait constituée dans la confrontation de multiples valeurs, militaires, religieuses ou païennes. Valeurs qui seront sublimées en un idéal si pur qu’il deviendra universel. Dès le X° siècle puis au XI°, « l’idéologie » chevaleresque n’est plus l’apanage seul du roi. Elle s’est formée peu à peu, sous l’influence de l’Eglise, de la noblesse, d’un code déontologique et de la littérature. L’Eglise cherche d’abord à limiter les méfaits des seuls guerriers, en mettant les chevaliers au service de sa cause, et en en faisant des défenseurs de la chrétienté, des veuves et des orphelins (paix de Dieu et trêve de Dieu). De surcroît, des formules de bénédiction de l’épée royale rappelant le devoir de protection de l’Eglise et des faibles sont utilisés pour des princes. La noblesse souligne les idéaux de service et de fidélité au seigneur, et développe une idéologie aristocratique anti-roturière en flattant l’orgueil de caste des chevaliers. Le code déontologique forgé dans les guerres et les tournois, valorise le combat à la lance et à l’épée, condamne l’usage des armes de trait (à projectiles), interdit aux chevaliers d’achever un adversaire blessé ou désarmé criant "merci", réglemente les pratiques de rançon ou de butin, et accroît le sens du compagnonnage. La littérature, pour sa part, introduit dans le monde brutal de la chevalerie, la dimension féminine en valorisant les vertus de l’amour courtois. A partir du XIVe siècle, ceux qui ne se conforment pas à ces pratiques sont exclus de la chevalerie. L’épée : arme par excellence du chevalier L’épée est l’arme par excellence du chevalier et de l’homme d’arme du Moyen Age. Son origine remonte à la plus haute antiquité et même sans doute à l’âge du bronze. Les Grecs et les Romains utilisaient des épées plutôt courtes (60 centimètres environ) d’abord en bronze puis en fer. Toutefois, leur qualité n’était pas excellente. L’usage de l’épée longue (environ 90 centimètres), semble débuter à l’époque franque et plus spécialement carolingienne. A partir de cette période, l’épée devint l’arme la plus noble ; son pommeau creux renfermait même parfois des reliques. L’épée était donc très importante pour le chevalier qui la possédait, elle portait souvent un nom (la plus célèbre est Durandal, l’épée de Roland). Parfois même il lui parlait comme à un
compagnon, et préférait la briser quand la fin était proche, plutôt que de voir un ennemi s’en emparer. Pendant le Moyen Age, les mots "branc" et "épée" sont employés pour désigner cette arme. On nommait la lame alemelle ou lumelle ; la poignée le helz, l’endeure, l’enheudeure ou encore le heut ; le pommeau était nommé le pont ou le plommel ; la garde se disait l’arestuel ou les quillons ; et le fourreau s’appelait le fourrel ou le fuere. Quand on frappait par le tranchant, on parlait d’un coup de "taille", tandis que si c’était une tentative qui visait à planter l’épée dans son adversaire, il s’agissait d’un coup "d’estoc". Ce genre de coup était interdit en joute (le but des joutes n’était pas de s’entretuer, mais de montrer le potentiel au combat des chevaliers). Jusqu’au XIIe siècle, l’épée utilisée pour la taille, qui possédait deux tranchants, se terminait par un bout plutôt arrondi. A la fin du XIIe siècle, la poignée devient assez longue pour permettre de se servir de l’arme à deux mains. Ensuite, la forme de l’épée ne se modifie guère jusque vers le milieu du XIIIe siècle. A cette époque, on distingue deux types d’épées : les épées à lames légères, utilisées de taille et d’autres à lames lourdes, plus courtes et destinées à des coups d’estoc. Les chevaliers en possédaient souvent une de chaque, la première utilisée à cheval et la seconde pour le combat à pied. Au XVe siècle, les armées donnant un rôle important à l’infanterie, équipèrent leurs fantassins de grandes épées à deux mains pouvant atteindre jusqu’à 1m65. Elles étaient utilisées pour faire des ravages contre les escadrons de cavalerie. L’épée perdit de son importance lors du combat avec l’avènement des armes à feu portatives et cessa d’être une arme de guerre dès le XVIe siècle. Elle fut remplacée par le sabre dans la cavalerie.
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